Au pied du mur
Voilà l'impression qui m'habite. Obligée de faire face, aucune possibilité de fuite en vue ... Anticipation des pensées obsédentes qui me tarauderont pendant les heures précédant la rencontre puis de la souffrance et du désespoir qui possiblement, suivront. Comme un animal pris au pìège, je voudrais pouvoir agir avec agressivité, retourner la colère qui m'habite contre cette personne ... mais je m'y refuse ! Je ne veux pas être celle qui va blesser ou maltraiter ... en dépit de tout, je ne veux pas lui faire de mal ou même, juste l'importuner. Comme un animal qui blessé (mais pas encore mort) choisit de se ronger la patte prise dans le piège pour pouvoir survivre et s'enfuir, serais-je poussée dans mes derniers retranchements ? Est-ce que je vais choisir de m'amputer une partie de moi-même pour ne plus avoir à vivre la souffrance de cette relation ?