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Les carnets de Juliette
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9 octobre 2006

Elles sont craquantes !!!

pommesEh oui ! Je l'avoue, je l'admet, je me repend, en matière d'alimentation équilibrée, j'ai encore quelques croûtes parfois même tout un pain (tant qu'à être dans les jeux de mots !) à manger.  Devant eux, je suis comme un petit enfant capricieux, qui rechigne, boude et grimace.  Je ne leur pardonne aucune imperfection: ils doivent être beaux, juteux, goûteux mais surtout "FERME".  Je suis intraitable à ce sujet.  Dès qu'ils sont un peu trop mûrs, que leur chair est ramollie ou pire, qu'ils ont été maltraités durant le trajet qu'ils ont dû endurer jusqu'à mon assiette et qu'ils en portent les marques, je les rejette.  Exit !  Je n'y peux rien, une pomme, une nectarine, une prune dont la chair est molle ou granuleuse, mes papilles ne le supportent pas.  Un kiwi pas suffisamment mûr qui brûle la langue, une fraise qui ne goûte rien si ce n'est l'eau, cela me décourage d'en manger pour des semaines.  Une tranche d'ananas fatiguée et filamenteuse ... cela me reste dans la bouche pendant ce qui me semble une trop longue éternité.  Bref, vous comprenez que moi et les fruits, c'est loin d'être une histoire d'amour.

C'est pour cela que je suis toujours si agréablement surprise lorsque je tombe sur un de leur spécimen qui répond à toutes mes attentes.  Mis à part la coupe de fruits frais du restaurent Chez Cora (eux, je ne sais pas où ils s'y prennent mais 9 fois sur 10, leurs fruits sont impeccables), les fruits de supermarchés me satisfont rarement.   Devant les étalages, je passe des auditions: les candidats sont observés sous toutes leurs coutures, palpés d'une main experte, sentis, jaugés et la plupart du temps, rejetés. Et malgré cette attentive sélection, souvent je me trompe !

Avec le temps (et l'expérience !), j'ai découvert que mes rencontres culinaires en matière de fruits étaient plus satisfaisantes lorsque je les prenais en saison.  En février, tenter d'avoir une bonne pomme, c'est comme chercher un moustique en plein hiver.  Vaut mieux laisser tomber.  Mais en septembre et octobre, avec un peu de patience, on tombe facilement dessus (pour ne pas dire dedans).  Alors je vous livre en vrac mes trois premiers prix de la saison en matière de pommes: Empire (craquantes, sucrées, d'un beau rouge foncé et fraîche comme un vent d'automne), Royal Gala (ferme et sucrée, chaleureuse comme les milles et une couleurs des feuilles) et enfin, Spartan (ferme, un peu plus acide que les deux autres, elle pince légèrement les papilles comme une bourasque de vent qui nous attaquent la tendre peau des joues par un froid matin de novembre).

Allez, bonne appétit !

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